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L'AFRO-REVOLUTIONNAIRE

L'AFRO-REVOLUTIONNAIRE
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23 mai 2006

un chercheur africain à quoi ça sert?

Où sont ils? Qu’est ce qu'il font au moment où les gens sont entrain de crever de faim? Les maladies, la misère, ....face à tous ces fléaux où sont ils? Depuis que les universités africaines sont universités, depuis que les instituts (s’il en existe) sont instituts, combien de générations de scientifiques sont passés par là, combien de générations de techniciens sont passées par là?  Mais qu'est ce qu'ils font, bon sang?  Rien. Rester là à bavarder colloques sur colloques, séminaires sur séminaires, qu'est ce qui ressortent de ces rencontres ...zéro que de la charabia. Je vous dis les paroles ne peuvent rien réaliser et je sais aujourd'hui que si cette parole pouvait nourrir le continent, je vous jure que l'Afrique serait en avance sur tous les autres. Je sens que je suis pris, je peux plus m'arrêter.  Je crois aujourd'hui à cet phrase que j'ai trouvé sur les murs d'un lycée au Sénégal: « En Afrique, des chercheurs qui cherchent on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent on en cherchent ». C’est tellement vrai. Le plus humiliant dans tout cela, c'est que la terre africaine est bénie des Dieux, quelles sont les matières premières qu'on ne trouve en Afrique (pétrole, or, argent,  uranium, blé, ....cacao...) j'en connais pas. Nous je pense que tous les africains sont d'accord avec moi , on a pas besoin de centrales nucléaires, on s’en fout des fusées, on a pas besoin d'intelligence artificielle du moins pour l'instant le plus important le plus urgent c'est de trouver des solutions agricoles pour répondre à cette forte demande africaine, c'est de trouver des vaccins pour le paludisme, des traitement efficace contre la tuberculose, des méthodes pour sauver ces mères qui meurent en donnant la vie, c'est de chercher à faire profiter le continent de cette ressource inépuisable qu'est le soleil ( tellement de choses peuvent être  faites avec le soleil), ...c'est de...c'est de.... c'est de nous faire sortir de cet enfer.   

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23 mai 2006

Un vrai gachis

Le continent est entrain de perdre une chose très importante sans le savoir. Sachant que la science et la technique représentent les bases du développement, on peut dire aujourd'hui que l'Afrique ne prend pas profit de ses ressources. Comme formateur, l’Afrique, est un excellent bastion, mais comme employeur un vrai gaspilleur inconscient. Une remarque que l'on fait aujourd'hui c'est l'existence d'une transhumance académique qu'effectue les élèves et étudiants africains en quittant les filières scientifiques pour les instituts de commerce, de marketing, de management....  Aujourd'hui c'est une tendance notée dans presque toutes les universités africaines. La raison donnée n'est autre que les diplômés en commerce, marketing ou en management ont plus de possibilités d'emploi que quiconque. Les autres constituent la majorité des chômeurs. Les élèves et étudiants scientifiques pensent que leur seule issue après les études universitaires ne peut être  que le métier de professeurs ou de chercheurs. Pour la première profession, on lui reproche de ne pas nourrir son homme; le salaire d'un professeur n'est absolument rien face aux autres. D'où les nombreuses grèves des enseignants dans les différentes capitales africaines. L'autre issue, le métier de chercheur, est mieux que le premier si on arrive à trouver quelque chose. Mais le principal problème c'est que on ne peut pas parler de chercheurs africains aujourd'hui. C'est la seule conclusion que j'ai trouvé. Toute cette matière grise perdue est irrécupérable.

18 mai 2006

Le continent le plus riche du monde mais aussi le plus pauvre.

Quel paradoxe ! Si ça s'arrêtait qu’à un paradoxe là ce serait bien. Le problème est que c'est une réalité avérée. Le continent africain avec toutes ses richesses naturelles, avec toutes ses predispospositions naturelles, avec ses hommes, avec ses femmes ne peut même pas nourrir ses propres enfants. Une mère qui ne peut nourrir ses enfants,  un pays qui ne peut nourrir son peuple, ne peut attendre autre chose des autres que la pitié.

Pourquoi suis-je riche et pauvre en même temps ? C’est fou mais c’est très possible d’être riche et pauvre en même temps, notre cher continent en est la preuve claire.

Seulement la cause peut être imputée à une période noire du continent caractérisée par la traite des esclaves des siècles durant, mais aussi par la colonisation ou le pillage européens. Il n’est même pas besoin d’y revenir car tout le monde sait que c’est de là qu’a commencé notre misère. Tout simplement limitons nous aux causes actuelles, qui selon certains, sont pires que les causes lointaines.

Des pays comme  le Congo, le Gabon, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire et tant d’autres régions, sont des cavernes d’Ali Baba, j’exagère pas. Des métaux précieux, des variétés agricoles uniques, et sans oublier la matière maudite qu’est le pétrole  (bien que nécessaire), tous ce dont on a besoin pour prospérer, pour vivre normalement et faire vivre le monde entier, est à la disposition de l’Afrique.

Mais où est les le problème me demande t-on ? Mais pourquoi sommes nous aussi misérable ?

Des modèles de développement imposés par les institutions de Brettons Woods ( ajustement structurel non adapté, privatisation sauvages des biens publics ,…) , des politiques directement copié d’ailleurs, un marché mondial non maîtrisé, des dirigeants africains qui se vantent des vertus maléfiques de la corruption, des populations qui somnolent dans une léthargie contagieuse,  tout ceci , tout ce cumul d’agressions externes comme internes ne peuvent avoir comme effet sur notre tendre et douce mama Africa que des bobos, que la faim, que l’analphabétisme,  qu’une place de cinquième roue lors des grandes décisions intercontinentales.

14 mai 2006

Pourquoi ?

Pourquoi sommes nous misérables ? Pourquoi sommes nous condamnés à être toujours derrière ? Pourquoi accepter et se résigner face aux difficultés ? Qui nous a volé et qui nous vole ? Nos dirigeants, lâches ou complices ? Pourquoi sommes nous complexé devant les autres nations ? Comment les politiques africaines bloquent le développement du continent ? Tanzanie, Sénégal, Afrique du Sud, Somalie, Côte d’Ivoire, …ces pays, sont-ils indépendants ? Qui refuse le développement, le peuple ou les dirigeants africains? Seront nous un jour Libres ? Sauront nous nous prendre en charge ?

Pourquoi l’adolescente, qu’est l’Afrique, refuse t-elle de grandir ?

Peut être qu’elle attend l’autorisation express ?

Ô mama Africa!! Est tu fiere, aujourd’hui, de tes enfants ?

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